La question des nouvelles technologies

La semaine dernière, je suis allé à un séminaire à la Nouvelle Orléans où une intervention s’est évertuée à démontrer à quel point celles-ci sont fréquemment fustigées. Elles occasionnent systématiquement des troubles sociaux. A titre d’exemple, l’arrivée du bateau à vapeur a condamné le voilier comme transport de cargaison. le réfrigérateur a mis fin au métier de laitier, etc. Un intervenant en particulier a très bien illustré la destruction créative du progrès. Il a utilisé pour cela un objet courant : le smartphone. Un appareil qui réunit un téléphone, une bibliothèque, un appareil photo numérique et un mini-ordinateur. Le smartphone est plus petit, mais il offre égalementune meilleure qualité, ne requiert pas autant d’assemblage et requiert moins de matériaux et d’énergie. a représenté une calamité pour de nombreuses entreprises : producteurs de CD et disquaires, fabricants de pellicules photos, de calculatrices… En ce qui concerne la rentabilité et de service dans ces secteurs respectifs, le smartphone a été un fléau complet. Seulement, en remplaçant tous ces appareils, il a amélioré notre confort de vie. C’est le paradoxe du progrès. Les nouvelles technologies créent une métamorphose et une amélioration du niveau de vie pour tous mais mettent pour commencer les industries face à des obstacles ; elles encouragent leur chute ou imposent leur disparition. Le renforcement du capital est seulement visible à long terme ; mais sur le moment, ce sont avant tout les effets funestes qui pèsent : des employés au sein de ces industries finissent par perdre leur travail à cause de la concurrence. Des entreprises d’ameublement qui disparaissent avec l’émergence d’IKEA; Les libraires sont les cibles de l’ebook comme Amazon. Easyjet sape les acteurs en place avec un autre modèle d’entreprise… Ceux qui sont dépassés par cette révolution technique blâment surtout ces innovations. C’est pour cette raison que le progrès, en dépit de son indiscutable utilité, est au départ couramment discerné comme une régression. Il convient cependant de ne pas omettre le côté positif : la mise en place de la nouvelle technologie conduit évidemment à ce que un certain nombre de métiers soient inutiles et prive des salariés au chômage ; mais l’innovation développe de nouveaux emplois et de nouveaux moyens de susciter de la richesse. Ce séminaire en Suède m’a apporté un autre regard sur l’actualité.